Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rivières

9 mai 2008

Magie

S'il y a bien deux termes que j'ai horreur que l'on confonde, ce sont "Magie" et "Sorcellerie", car, bien que tout le monde les confonde, ils n'ont strictement rien à voir ensemble : la Sorcellerie peut être considérée comme de la Magie, mais c'est surtout du fantastique repoussé jusqu'à ses extrêmes limites. La véritable Magie n'a rien à voir avec tous ces sorciers décrits dans les romans, elle est bien plus que ça. Et pourtant certains la trouvent insignifiante...

Je définis par "Magie" tout ce qui nous entoure et qui nous reste inexpliquable, avec ou sans science pour nous éclaircir, ou du moins qui nous émerveille. Des choses devant lesquelles nous ne sommes que de simples enfants, ébahis par des concepts qui nous dépassent, aussi simples soient-ils. Ne restons-nous pas parfois muets, face à la simple beauté naturelle d'un paysage, à un tel point qu'elle nous semble surnaturelle ? C'est un retour aux sources : on redécouvre ce que l'homme efface de plus en plus. Qu'est-ce donc qui pourrait nous ébahir, sinon la découverte spaciale ? Sous des couverts scientifiques, c'est toute une magie qui opère. Et sinon, quoi encore ? Le temps ? La vie ? Cherchez donc, les choses les plus courantes sont toujours en elle-mêmes des Magies face auxquelles la Sorcellerie ne peut lutter...

Développons donc un peu la nature de la Magie qui opère en nous face aux paysages improbables : Premièrement, il y a le déluge d'image qui s'abat sur nous, par exemple, prenons  une cascade au-trvers de laquelle le soleil se reflète, brillant de mille feux avec de replonger en contre-bas dans un cours d'eau bleu azuré... Bref, on ressent bien le mélange de couleurs qui nous paraît presque surnaturel, de subtils touches d'une peinture impressioniste appliquée au magnifique décor qui nous entoure : on ne sait plus où mettre les yeux, sentant qu'il y a bien trop de détails pour pouvoir tous les saisir. De plus, parvenir à ces merveilles demande souvent un effort plus ou moins conséquent, ce qui accentue encore cette impression de vertige que l'on ressent à leur vue. Lorsque vous regardez les photos par la suite, elle sont certes belles, mais les émotions qui en ressortent ne sont qu'une pâle image de ce que vous avez pu ressentir lors de la première découverte. Bref, on a là bon nombre de causes nécessaires pour que la Magie des émotions opère.

Publicité
Publicité
17 février 2008

Nostalgie

Cet article sera dédié à un sentiment que je chérie, bien qu'il ne soit généralement pas lié au bonheur. Mais il me tient à coeur, et j'y attache beaucoup d'importance, c'est pourquoi je le glisse ici, un affluent à cette grande rivière sentimentale sans cesse débordante qui noie l'humain dans ses méandres infinis. Quel que soit le sentiment que vous ressentez, il mérite d'être décrit, au moins en quelques mots, qu'il porte ou non de nom...

La nostalgie est le regret de choses déjà faites qu'on aimerait revivre un jour; une époque révolue de notre vie, mais qu'on attend comme une félicité. C'est la période où nous avions notre bande d'amis, vivant dans une espèce d'euphorie permanente... Mais l'oubli partiel des choses passées et l'imperfection de la mémoire effacent certaines choses, ou en embellissent d'autres. Toutes ces sorties, ces soirées, nous les revivons par les souvenirs comme une utopie. Mais là, je parle pour la nostalgie en général. Je ne crois pas qu'il y ait de nom pour ce que je ressens moi, mais je vais tout de même tenter de le décrire...

Je n'arrive pas à vivre pleinement les évènements quand ils sont à ma portée, j'ai tendance à trop réfléchir, je pense... En vérité, je vis dans le passé, je n'arrive à aprécier les choses qu'une fois qu'elles se sont évanouies, emportées par le temps. Et je deviens triste, mais pas d'une tristesse douloureuse : d'une tristesse heureuse. Peut-être suis-je simplement heureux de verser des pleurs sur une époque que je ne reverrai jamais, et que j'aprécie à reculons ? Il m'arrive ainsi d'en avoir marre de la joie du quotidien et de désirer pleurer, tel à soulagement à une peine qui n'a jamais existée, si ce n'est celle d'être rattrappé par le temps, et de ne pas pouvoir retourner en arrière.

Aujourd'hui, on voit tout dans le futur, on cherche sans cesse des moyens de plus en plus perfectionnés pour faire avancer la société et la technologie... Négligeant les choses si simples qui nous tiennent pourtant à coeur. On passe trop vite : à peine une technologie est-elle sortie que sa version supérieure est déjà active. On ne prend plus le temps d'aprécier doucement ce qui nous est offert, on doit le faire à toutes vitesse, et il n'y a alors plus aucun plaisir... Et pourtant, je regretterai sûrement tout ça quand ma vie changera à nouveau...

Que faire ? Est-il normal d'avoir besoin de pleurer sans raison ? Je ne le sais... Et pourtant, cela ne me répugne pas, ce sont des pleurs qui m'attireraient presque. Les pleurs d'une fin, heureuse ou non; les pleurs de la mort du passé, que personne ne revivra jamais... Si je ne puis aimer les choses qu'une fois qu'elles se sont évaporées, les regrettant alors, je ne sais plus ce que je dois faire. Je ne suis plus clair avec moi-même. Au moins, ma vision des choses antérieures aux actuelles n'est pas négative, c'est au moins ça de gagné...

30 janvier 2008

Peur

La peur, indesriptible sentiment qui tétanise ceux qu'il approche. On lui attribue bon nombre d'expression : "La peur lui donna des ailes", "il tremblait de peur"... Plus ou moins pessimistes selon les cas. Pour moi, la peur n'est rien d'autre que la capacité à apréhender ce dont nous ne sommes pas sûr, d'où la peur du noir, peur des araignées, peur des serpents, du feu, des foules... Mais je vais développer quelques exemples séparément.

Commençons par la peur la plus courante, dont tout le monde - ou presque - a souffert, au moins en étant enfant. Cette peur est très caractéristiques, et facilement expliquable : nous ne pouvons pas voir dans le noir complet, et donc, nous imaginons ce qui pourrait sortir de nulle part sans être vu; on peut la lier, en vérité, à la peur de l'invisible. Imaginez un coin noir : vous ne le connaissez pas, et on vous a prévenu que l'endroit était dangereux... Certains feront défiler dans leur tête tout ce qui est susceptible de sortir de cet expace, étant pour le moment invisible à son oeil. Quand on est dans le noir complet, on imagine plus une présence qu'un être à part entière; plutôt une entité invisible qui pourrait malgré tout nous agresser, et nous blesser.

La peur du feu est déjà une peur plus raisonnée : on a toujours su, de tout temps, que le feu était dangereux et pouvait blesser, il est donc normal de s'en inquiéter, d'autant plus qu'il peut se propager facilement et causer de grands torts. Il est donc tout à fait normal pour un humain de se méfier du feu.

Je metterai maintenant dans une même catégorie les araignées et les serpents. Ces deux peurs - phobies - sont en partie iraisonnées : la plupart des araignées sont totalement inoffensives, et se contentent d'être une boule poilue, et de petite taille... Je pense que la peur des araignées est en partie due à leur aspect répugnant qui repousse tous les critères de beauté humains. De plus, il y a sûrement la toile qui terrorise en partie : un espace où on est pris au piège; où plus on bouge, plus on s'enfonce, où le monstre peut venir nous chercher à tout moment, nous sauter dessus afin de nous paralyser, de nous empaqueter vivant, et enfin de nous dévorer... La phobie des serpents, elle, est sûrement due au fait que certains d'entre eux sont énormes et peuvent tuer des proies bien plus grosses que leur propre taille. De plus, ils disposent d'assez de rapidité d'action, et de crochets venimeux qui font mourir à petit feu...

À mon avis, si on nous retirait notre capacité à anticiper et apréhender les choses, la peur disparaîtrait de l'être humain. En revanche, la prudence s'évanouirait en même temps que la peur, et l'insouciance du danger remplacerait tout. Les morts se multipieraient alors, et peut-être disparaitrons-nous de la surface du globe ?

28 janvier 2008

Image Musicale

La musique est un art, maîtriser un instrument est chose difficile, il faut plusieurs années d'entraînement. Mais réussir à construire une musique nécessite de connaître encore mieux cet instrument que lorsqu'on en joue. La composition est un art, ceux qui composent des pièces pour ensembles sont eux-mêmes de grands artistes : cela nécessite de très bonne connaissances sur bon nombre d'instruments, et requiert de solides bases en harmonie. Il existe des musiques construites sur un rythme précis, comme le baroque; des musiques qui jouent surtout sur l'amplitude de certains instruments... Mais le sujet que je vais traiter concerne ce que j'appelle une "Image Musicale"...

Je définit une image musicale comme une musique représentative d'un paysage, d'une ambiance, ou bien d'un sentiment et de ses sequelles. Généralement, le style utilisé est assez proche du classique en ce sens que les différences d'amplitudes entre les mesures - ou même entre les notes - pourront être relativement conséquentes. Il y aura probablement des moments vifs, et d'autres où la musique sera plus douce et calme, plus coulante ou plus gaie, plus stressante ou plus bondissante... Cela nécessite une très grande maîtrise de beaucoup de procédés musicaux !

On retrouve dans nombre de musiques de films cette notion d'image musicale, mais là, la musique accompagne plus qu'elle ne décrit... Les musiques de relaxations réussissent généralement bien à représenter des images de cascades, de mers et de ruisseaux, de natures chantantes et de forêts calmes. Souvent, on y trouvera des violons en arrière plan, de la flûte, parfois de pan pour représenter les oiseaux, ces musiques sont en général très bien construites et font éprouver des sentiments zens et de bienséance à qui les écoute.

Par contre, là où certains sujets semblent simples à traiter en musique, d'autres, en revanche, causent énormément de problèmes : prenons l'exemple de la peste. Il faudra commencer sur une musique relativement calme, mais envoûtante et stressante, c'est la durée d'incubation, on ne se rend pas encore bien compte du mal planant. Plus la musique avancera, plus elle sera vive et complexe, les voix seront multiples, et les chromatismes très présents, les instruments se superposeront un à un, s'effaçant et réapparaissant de façon à créer un chaos musical représentatif de la pagaille générée à l'apparition du premier cadavre, et ce qui s'ensuit...

Dnas le domaine du classique, on peut citer Claude Debussy, qui réussissait à faire des morceaux représentatifs, des images musicales. D'où les appelations d'arabesques et d'estampes, à savoir même d'images... À l'écoute de ses "Jardins sous la Pluie", les notes du piano sont martelées et rapide de façon à faire entendre une pluie chantante de printemps, arrosant avec force la verdure naissante. Prokofiev a aussi donné naissance à "Pierre et le Loup", dans lequel chaque instrument est représentatif d'un personnage, et de sa personnalité : Pierre est représenté par un ensemble de cordes, enjoué et fier. L'oiseau est représenté par une petit flûte, chromatique et aussi complexe que le vol du pinson. Les trois cors pour le Loup, car les cuivres donnent bien une impression d'ampleur et d'agressivité. Le Chat a une clarinette, lente et fourbe, se glissant parmi les herbes hautes... Ainsi, chaque personnage trouve sa place musicale. Plus encore qu'une image, c'est un conte musical.

Prenez le temps de bien écouter les musiques que vous entendrez, lorsque le titre représente un scène de la vie quotidienne ou autre, comme une description de paysage, tâchez de voir si elle correspond bien, et si le réalisme est proche de l'image.

27 janvier 2008

Etre Supérieur

Voyez-vous, à partir du moment où les hommes pensent àun culte des morts et se mettent à enterrer leurs cadavres, la notion d'être supérieur apparaît également.

Nous avons déjà Dieu, Alah, de multiples divinités Grecques, Romaines ou encore Egyptienne. Toutes ces divinités sont à la base crées pour protéger les corps, les coeurs et les esprits. Dans un premier temps, aucun problème, ça marche. Ensuite, on leur invente des histoires, et l'Antéchrist apparaît à son tour. Puis on commence à craindre certaines de ces divinités, les liants aux choses mauvaises comme le vice, la maladie, la guerre ou la mort... Ici, on commence à imaginer des malheurs que créent ces divinités, et les politiques en parlent pour soumettre le peuple...

Ainsi, l'envie de se protéger infante la crainte. La mort elle-même, censée veiller sur les esprits des morts, et leur proférer un long sommeil paisible et doux, se transforme en une espèce de monstre qui ravit une à une les âmes humaines pour son bon plaisir. Il y aura toujours quelqu'un pour déformer les principes premiers des divinités, et ainsi les lier aux malheurs...

Un autre phénomène évoque un être suprême : Selon certains, l'être humain est une créature bien trop évoluée pour être simplement issue de l'évolution, alors on lui donne un créateur, un grand programmateur... Regardez comment nous sommes faits, nous les hommes : chaque détail est pensé avec soin, chaque pièce de notre corps est conçue avec une précision extrême, et tout est fait pour nousi assurer un confort et de bons réflexes de survie ! Ainsi, Dieu créa l'homme à son image...

...Mais si l'humain est trop évolué pour être issu de la simple évolution... D'où vient ce grand programmateur suffisamment évolué pour créer l'être ultra-perfectionné qu'est aujourd'hui l'humain ?

Publicité
Publicité
24 janvier 2008

Bon Génie

Aujourd'hui, on put trouver en ville un bon nombre de "machines à bonheur", comme on pourrait les appeler. Vous avez les jeux d'arcades, bowling et autres laser games... On y entre uniquement pour sy amuser et en étant sûr que ça va se faire, c'est un bonheur presque artificiel en vérité !

Voyez, vous qui lisez ces quelques lignes : votre ordinateur aussi possède en partie cette fonctionnalité, regardez le nombre de jeux de développés, ressemblant plus ou moins à la réalité, qui vous permmettent de faire la même chose qu'en vrai, voire même des choses plus graves !... Mais sans être châtié d'avoir tué un homme ou volé une propriété privée, on s'étonne même plus que les gens nous laisse entrer et voler leur maison, tout ça parceque c'est permis dans les données du jeu. Nous sommes tous plus ou moins absorbés par ce phénomène, mias sait-on encore se satisfaire des choses simples de la vie ?  La couture, l'écriture de lettres aux amis, le simple "merci" que l'on nous offre plein de gratitude... Même la lecture semble délaissée - et de ce de plus en plus !  - par ce "bonheur artificiel", et surtout "bonheur virtuel"...

Alors, laissez-moi vous poser une simple petite question : Si un bon génie se présentait à vous et vous demandait "Veux-tu le bonheur ?", combien se laisseraient attraper et succomberait au "bonheur artificiel" ? Sûrement beaucoup... En revanche, combien se contenteraient de répondre "Non merci, je préfère de loin accomplir ce que je peux faire par moi-même plutôt que de finir assisté à ne plus pouvoir rien faire seul." Je pense que le nombre serait bien moins important...

Essayez donc de créer par vous-même des choses simples, et voyez comment le simple fait de créer seul peut rendre hereux, créez votre propre monde plutôt que de vous laisser absorber par un autre en apparence mieux !

22 janvier 2008

Où coulent les rivières...

Où s'entremêlent les différents flux des rivières de la pensée humaine... Un fleuve constant d'idées plus ou moins novatrices, et de réflexions sur la vie et le monde, voire même sur les plus insignifiantes des choses...

C'est ici que vous découvrirez comment pensent les autres, et peut-être serez-vous inspiré par ces pensées et idées ? Que la noosphère existe réellement ou non, nous, nous existons et nous vous faisons part sans honte ni mensonge de certaines de nos pensées les plus secrètes et les mieux enfouies...

Quel intérêt à toujours cacher aux autres ce que vous lirez ici ? Ce ne sont pas les idées qui tuent, mais ceux qui les transforment ou les appliquent en pensant à mal. Une idée peut sauver ou détruire, peut influencer ou laiser neutre, mais elle se doit toujours d'être exprimée !

Les rivières de la pensée humaine se recoupent et affluent pour former des fleuve, les sources ne se tarieront pas, croyez-le, et les idées continueront de couler sur ces pages, pour qui veut bien les lire ou même y prêter un quelconque intérêt.

Publicité
Publicité
Rivières
Publicité
Publicité