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Rivières
30 janvier 2008

Peur

La peur, indesriptible sentiment qui tétanise ceux qu'il approche. On lui attribue bon nombre d'expression : "La peur lui donna des ailes", "il tremblait de peur"... Plus ou moins pessimistes selon les cas. Pour moi, la peur n'est rien d'autre que la capacité à apréhender ce dont nous ne sommes pas sûr, d'où la peur du noir, peur des araignées, peur des serpents, du feu, des foules... Mais je vais développer quelques exemples séparément.

Commençons par la peur la plus courante, dont tout le monde - ou presque - a souffert, au moins en étant enfant. Cette peur est très caractéristiques, et facilement expliquable : nous ne pouvons pas voir dans le noir complet, et donc, nous imaginons ce qui pourrait sortir de nulle part sans être vu; on peut la lier, en vérité, à la peur de l'invisible. Imaginez un coin noir : vous ne le connaissez pas, et on vous a prévenu que l'endroit était dangereux... Certains feront défiler dans leur tête tout ce qui est susceptible de sortir de cet expace, étant pour le moment invisible à son oeil. Quand on est dans le noir complet, on imagine plus une présence qu'un être à part entière; plutôt une entité invisible qui pourrait malgré tout nous agresser, et nous blesser.

La peur du feu est déjà une peur plus raisonnée : on a toujours su, de tout temps, que le feu était dangereux et pouvait blesser, il est donc normal de s'en inquiéter, d'autant plus qu'il peut se propager facilement et causer de grands torts. Il est donc tout à fait normal pour un humain de se méfier du feu.

Je metterai maintenant dans une même catégorie les araignées et les serpents. Ces deux peurs - phobies - sont en partie iraisonnées : la plupart des araignées sont totalement inoffensives, et se contentent d'être une boule poilue, et de petite taille... Je pense que la peur des araignées est en partie due à leur aspect répugnant qui repousse tous les critères de beauté humains. De plus, il y a sûrement la toile qui terrorise en partie : un espace où on est pris au piège; où plus on bouge, plus on s'enfonce, où le monstre peut venir nous chercher à tout moment, nous sauter dessus afin de nous paralyser, de nous empaqueter vivant, et enfin de nous dévorer... La phobie des serpents, elle, est sûrement due au fait que certains d'entre eux sont énormes et peuvent tuer des proies bien plus grosses que leur propre taille. De plus, ils disposent d'assez de rapidité d'action, et de crochets venimeux qui font mourir à petit feu...

À mon avis, si on nous retirait notre capacité à anticiper et apréhender les choses, la peur disparaîtrait de l'être humain. En revanche, la prudence s'évanouirait en même temps que la peur, et l'insouciance du danger remplacerait tout. Les morts se multipieraient alors, et peut-être disparaitrons-nous de la surface du globe ?

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